mercredi 20 mai 2015

CHEZ GUY GILLES


Quelques captures d'écran de deux films poétiques et au charme suranné de Guy Gilles, réalisateur issu de la Nouvelle Vague et un peu vite oublié.: L'AMOUR À LA MER et LE JARDIN QUI BASCULE.

On est frappé par la dimension photographique de ses cadrages, la nervosité de ses plans vite coupés qui éblouissent comme des flashs, la délicatesse des dialogues proches de Rohmer. Des acteurs sensibles aux beaux visages amoureusement filmés et des actrices aux yeux d'oiseau blessé hantent des atmosphères marginales (un jardin abandonné, une chambre de marin, un bar de nuit…). Toute l'étoffe de ces deux films est tissée de rencontres et de ruptures, de passions à sens unique qui mettent un temps à se faire et et à se défaire. On est au plus près de ces personnages mélancoliques et de leurs errances sentimentales. Et si Jeanne Moreau ou Damia font résonner leurs chants sublimes au détour d'une séquence, on bascule, voluptueusement.


L'AMOUR À LA MER















 LE JARDIN QUI BASCULE