lundi 4 mai 2009

DALIDESQUE: LES PERLES RARES!


Il n'y a pas grand chose à rajouter sur Dalida, star douloureuse ou tragédienne à paillettes, ce qui importe c'est de la redécouvrir comme interprète dans des chansons plus rares, oubliées, où son talent se révèle avec le charme et l'intensité qui la caractérisent.
Tout d'abord la Dalida des débuts, années 50 hautes en couleurs latines, avec cette jeune fille italienne venue d'Alexandrie et triomphant à Paris. "I found my love in Portofino" un classique où elle mêle l'italien sirupeux à l'anglais et au français, cocktail irrésistible.




Et dans un style plus spanish la version chanson du célèbre Aranjuez: le vidéo clip est absolument délicieux et désuet, du kitsch en noir et blanc. L'interprétation n'en demeure pas moins impeccable et le gros plan sur le visage de Dalida face à ces roses est comme une scène de théâtre mélodramatique: toutes les émotions du coeur humain y défilent. C'est du grand art populaire que de savoir communiquer des émotions de cet ordre dans un écran de télévision.




Ensuite une version du succès de Nancy Sinatra remis au goût du jour par Tarantino et que Sheila a popularisé "à sa manière" dirait Dali, en français : "Bang bang"! La version de Dalida encore en italien me paraît plus romantique, plus légère et triste et donc irrésistible! Quelle belle époque que celle où l'on osait reprendre en langue vernaculaire les hits américains.








A suivre une traduction française de "My lady d'Arbanville" from Cat Stevens, voilà qui m'enchante sur des rythmes folks , une Dalida hyppie-celtique qui ne peut s'empêcher de colorer cette chanson avec sa touche orientale.








Et pour finir je me laisse complètement aller! Oui,une Dalida purement dalidesque, The Dalida dans un déploiement de beauté et de lyrisme rital, filmée à l'occasion d'une de ces innombrables émissions de variétés des années 70 . "Parle plus bas", chanson du film "Le parrain" dont la musique est signée Nino Rota, est vraiment un air qui lui colle à la peau. Les violons, la lumière, le souffle dans les cheveux, les gestes hiératiques, le regard foudroyant... tout cela c'est le code Dalida qui lui garantit cette aura de diva comme on n'en fait plus.




http://www.youtube.com/watch?v=AgpWlfguRpI&feature=related


Le voisinage de Dalida avec William Blake sur ce blog me paraît plus le fruit d'un hasard objectif que de mon éclectisme: mystiques, illuminés et tournés en ridicule, ils l'étaient chacun "A [leur] manière" non? A méditer!




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